Savoirs et connaissances : une société aux multiples contours.

Savoirs et connaissances. Des notions qui demeurent complexes à saisir, tant elles sont l’une comme l’autre proches par le sens et par leurs significations, et qu’elles témoignent de symboles d’une société marquée par la multiplicité des trajectoires individuelles, des parcours, des acquis et des expériences obtenues à travers différentes temporalités et en fonction de milieux sociaux hétérogènes. Ici, le savoir concerne principalement un ensemble de connaissances acquises chez une personne par le biais d’expériences spécifiques. La connaissance de son côté est le fait de connaître « par l’étude, par la recherche » (Cnrtl, 2021) ou le fait de « connaître quelque chose ».

Ce document propose une étude réalisée dans le cadre d’une recherche exploratoire sur la question des savoirs et des connaissances par le laboratoire Frateli Lab pour l’association Article 1. Elle s’intéresse à la diversité des notions traitant des savoirs et des connaissances et à travers plusieurs niveaux : macro, méso et micro, et en vue d’interroger la manière dont ces deux notions s’articulent entre elles et sur le fait qu’elles constituent en quelque sorte, les fondements de nos sociétés comme c’est le cas également de l’éducation.

La question principale de cette étude est la suivante : en considérant le paradigme d’une société de la connaissance et de l’apprentissage, comment la figure de l’apprenant accède-t-il à de nouveaux savoirs, de nouvelles connaissances et dans quel contexte ?

Le propos ici met en discussion et en tension cette articulation avec plusieurs parties. Plusieurs questions sont envisagées : Qu’entendons-nous par société de la connaissance et société apprenante ? Quels sont les modèles théoriques qui visent à participer à leurs développements ? Comment les acteurs de l’apprentissage et principalement les jeunes s’approprient la connaissance et les savoirs en lien avec le numérique ? Avec quels outils et usages ? La première concerne la société de la connaissance, puis se complète par les territoires et les organisations apprenantes avant de proposer une étude sur les acteurs de l’apprentissage dans un contexte sociétal spécifique marqué par la diffusion et l’usage des TIC.

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